Le canal d’Orléans à vélo

Pour ce week-end de Pentecôte 2011, nous sommes allés découvrir le canal d’Orléans avec les loulous ainsi que nos amis Fred et Héléna. Notre petite randonnée commence à Montargis après 1h30 de train et tout le monde est excité par ce premier séjour de la saison.

Nous faisons quelques courses pour le premier pique-nique. Le soleil brille et sillonner dans ces conditions de jolies et paisibles rues, passer quelques uns des 131 ponts de cette Venise du Gâtinais, traversée par le Loing, le canal de Briare et quelques bras de rivière, tout cela nous apporte beaucoup de joie, de plaisir. La tête est vite nettoyée de la pollution, du stress parisien.

Montargis

Plan de Montargis et sa trame bleue de canaux et cours d’eau

Pour quitter le centre-ville, nous longeons le canal de Briare sur quelques kilomètres en direction du Nord pour trouver la connexion orientale du canal d’Orléans , là où le canal du Loing fait la jonction avec le canal de Briare. Près d’une ancienne maison d’éclusier, nous nous posons pour pique-niquer. A cet embranchement, on comprend rapidement la différence entre un canal encore en activité (Briare, Loing) et un canal déclassé. Ce dernier est naturellement moins bien entretenu, mais l’ambiance y est bucolique, parfait pour cette balade. Le chemin de halage est tout à fait praticable avec une carriole et une remorque. La partie la plus roulante change parfois de rive. Nous croisons quelques hérons solitaires, une escadrille de canards somnolant au milieu du chemin, des tapis de lentilles d’eau au reflets irréels et quelques pêcheurs qui interpellent beaucoup Hugo depuis notre séjour à Brest.

Ayant pris notre temps au pique-nique avec un départ vers 15h, il nous sera difficile d’arriver au camping de Combreux avant 20h. Aussi, nous décidons de prendre l’option bitume pour les dix derniers kilomètres à un train d’enfer. Il n’y a pas grand chose pour se restaurer sur place, mais heureusement la propriétaire du camping nous réchauffe des plats de pâtes surgelés et c’est largement suffisant pour une troupe affamée. Après une après-midi bien chargée, le quatuor est bien content de se glisser sous la tente. Hugo nous interroge sur la présence ou non de moustiques. Après le rituel des histoires, c’est l’extinction des lampes torches. A quelques encablures, sur l’autre rive du lac, la meute de Combreux (110 chiens de chasse à cour) donnent de la voix avant de laisser place au bruissement des arbres qui nous entourent et la respiration régulière des premiers endormis. Dans la nuit, le thermomètre côtoie les 10 degrés sous tente, et il faut couvrir les enfants qui bougent dans leur sommeil.

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Fred et Anaïs, Helena et Hugo sur un mirador de 25 mêtres au milieu de la forêt d’Orléans

Dimanche matin, réveil en douceur, petit-déjeuner sous les arbres et ciel sur une grande table avec la matière première fournie par le camping. Étonnamment, les enfants sont rapidement tentés par les différents jeux plutôt que de nous accompagner. La journée sera encore cyclable sur un rythme plus calme : courses à Vitry-aux-Loges, déjeuner au bord du lac proche du camping, puis promenade digestive sur les chemins forestiers environnants et enfin dîner à l’Auberge de la Croix Blanche.

Nous subissons une belle dépression avec fortes ondées…dans la nuit de dimanche à lundi, heureusement. Ainsi, nous n’avons qu’à laisser sécher la tente durant le petit-déjeuner pour repartir avec du matériel sec. Pour le retour sur Montargis, nous prenons une route plus au Nord en passant par Bellegarde et son beau château du XVIe siècle. Nous récupérons un train chauffé à blanc, le matériel est chargé en quatrième vitesse, et notre fin de parcours à Paris se fera sous des trombes d’eau.

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